mercredi, juillet 24, 2019

Nîmes - Musée des Beaux arts

Créé dans la Maison Carrée en 1821, le premier Musée de Nîmes regroupe avec les sculptures romaines et les collections d'Antiques, les premières peintures contemporaines (puisqu'elles provenaient des précédents Salons comme le Locuste de Sigalon, ou le Cromwell de Delaroche) auprès de peintures anciennes issues des confiscations révolutionnaires.

Le projet d'un Palais des Arts ayant été abandonné au profit du Lycée Daudet en 1883, un musée provisoire fut construit dans le quartier neuf de la gare, pour abriter la collection de peintures, devenue trop importante pour contenir dans la Maison Carrée - désormais dévolue aux Antiques - après le legs de Robert Gower en 1869.

Ce musée provisoire fut remplacé sur le square de la Mandragore par l'édifice actuel, grâce à un concours organisé en 1902.

En effet il fut construit de 1903 à 1907 suivant un programme préétabli pour cet usage : servir d'écrin aux oeuvres d'art par l'architecte nîmois Max Raphel, lauréat du concours pour la construction du musée en 1902. 

La collection a été rassemblée à partir de 1824, dans la Maison Carrée, grâce à une politique d'acquisition ambitieuse relayée par des envois de l'Etat. 

Plusieurs collections privées vinrent ensuite augmenter ce fonds initial : principalement les legs de Robert Gower en 1869 - qui affectionnait particulièrement la peinture italienne - et de Charles Tur en 1948. 

Dons d'artistes, d'amateurs ou de particuliers, dépôts du musée du Louvre et acquisitions portent aujourd'hui à 3800 le nombre d'oeuvres conservées. 

La galerie inférieure offre un parcours de 3 salles de tableaux italiens du XIVe au XVIIIe siècles (Bassano, Lelio Orsi, Fontata, Andea della Robbia). 

La galerie supérieure composée de 7 salles, abrite d'une part les peintures flamandes et hollandaises du XVIe et XVIIe siècles (Rubens, Fabritius, Coeke, Duck), d'autre part les peintures françaises du XVIIe au XIXe siècles (J.F. deTroy, Subleyras, Sigalon, Delaroche). 

L'Atrium, présente les grandes toiles du cycle de l'histoire de Marc-Antoine et Cléopâtre, par le peintre Charles Natoire au milieu du XVIIIe siècle. 

Le parcours chronologique permet de découvrir les oeuvres des écoles italiennes du XIVe au XVIIIe siècle (Giambono, Bassano, Preti) ; du Nord du XVIe au XVIIIe siècle (Bramer, Rubens, De Heem, Both, Pynacker) et française du XVIIe au XIXe siècle (Chaperon, Reynaud Levieux, Boucher, De Troy, Natoire, Sigalon, Delaroche). 

Désormais la dernière salle de ce parcours est consacrée aux peintres paysagistes de provence, à partir du milieu du XIXe siècle. 

Joli petit musée avec pour l'essentiel des peintres peu connus de 2ième catégorie.

Ouverture de 10 h à 18 h tous les jours sauf le lundi.Tarif plein 5€ - audiophone 2€.

Nîmes - musée de la romanité


A travers quatre séquences chronologiques et très pédagogiques, le visiteur parcourt la période gauloise avant la romanité, la période romaine puis le Moyen Âge.

C'est l'exemple de ces nouveaux musées (celui-ci a ouvert en juin 2018) qui font appel aux dernières technologies pour leur meilleur usage. L'ensemble est très réussi et se visite en une heure.

La comédie humaine - scènes de la vie privée

de Honoré de Balzac

Editions Gallimard - bibliothèque de la Pléiade
1760 pages - 60€

Le Père Goriot - Le Colonel Chabert - La Messe de l'athée - L'Interdiction - Le Contrat de mariage - Autre étude de femme. Études de mœurs, scènes de la vie de province : Ursule Mirouët - Eugénie Grandet

Que dire de plus ! Balzac est un écrivain de génie.

samedi, juillet 06, 2019

La cagnotte

COMÉDIE d'Eugène Labiche, mise en scène de Thierry Jahn, avec Meaghan Dendrael, Xavier Fagnon, Thierry Jahn, Christophe Lemoine, Céline Ronte et Vincent Ropion. 

Des notables de la Ferté-sous-Jouarre, ayant une cagnotte à dépenser, s’offrent un voyage d’une journée à Paris, mais, par un enchaînement de méprises et de quiproquos dont Labiche a le secret, l’excursion vire au cauchemar. Victimes d’une erreur judiciaire, ils parviennent à s’évader du fourgon qui les transfère à la prison, en plein carnaval de mardi gras. Flouée, dépouillée de leurs effets personnels et de leur argent, recherchée par la police, la petite troupe de nos dignes représentants de la bourgeoisie provinciale va devoir survivre et trouver le moyen de laver son honneur afin de peut-être, un jour, revoir la Ferté-sous-Jouarre. 

Pièce menée à bon rythme avec une troupe de comédiens dynamiques. On passe un bon moment à regarder cette équipée de provinciaux un peu branquignole et légèrement barrée.

53, rue Notre-Dame-des-Champs
75006 PARIS
M° Notre-Dame des Champs/Vavin
Tél: 01 45 44 57 34
Web: www.lucernaire.fr

Jusqu'au 11/8: du Mardi au Samedi à 21h00, le Dimanche à 18h00. Places à 28€. Durée 1h25.

Julie Manet, la mémoire impressionniste

Musée Marmottan du 19 octobre 2021 au 20 mars 2022 Le musée Marmottan Monet organise la première exposition jamais consacrée à Julie Manet,...