Les deux journalistes ont suivi l'ascension de François Hollande des mois avant la primaire socialisme jusqu'à l'entre-deux tour de la présidentielle.
Les auteurs ne livrent pas de révélations fracassantes mais on découvre de l'intérieur la violence de cette compétition tant au sein du PS qu'ensuite face à Nicolas Sarkozy. Mme Aubry ne sort pas grandie de ce récit et suscite peu de sympathie.
On s'en doutait mais on a la confirmation que la course à la présidentielle est réservée à des hommes ou des femmes d'exception qui croit en leur destin même si F. Hollande a pu bénéficier de circonstances exceptionnelles qu'il a su exploiter, notamment avec l'abandon de Dominique Strauss Kahn.
