Avec ses ressources de documentation et ses ateliers de restauration, le musée est un lieu de découverte et de préservation.
Jean Paul Favand y déploie ses spectacles et ses collections sur une
surface de 11 400m2 avec une attention toute particulière aux nouvelles
technologies.
Le musée est féérique mais on ne sait pas trop si la visite permet de voir l'ensemble des collections. Mais ce qui est présenté est de très grande qualité et de nombreuses animations, notamment pour les enfants, permettent de faire revivre ces jeux anciens.
COMÉDIE DRAMATIQUE de Gérard Savoisien, mise en scène d'Arnaud Denis,
décors de Catherine Bluwal, décor de Catherine Bluwal, avec Béatrice
Agenin et Arnaud Denis.
Lorsque, à onze ans, Marie Caillaud entre à Nohant au service de George
Sand, elle ne sait pas encore qu’on l’appellera Marie des Poules, la
servante qui va chercher les œufs au poulailler. Elle ne sait pas non
plus qu’elle y apprendra à lire, à écrire, à jouer la comédie et à
interpréter 35 pièces écrites par George Sand. Elle sait encore moins
qu’elle éprouvera les souffrances d’un amour qui va la marquer à vie.
Maurice, le fils de George, entretiendra avec elle une liaison qui
perdurera pendant plusieurs années. Quelle sera l’attitude de George
Sand ? De Maurice ? Les conventions sociales briseront-elles les
espérances de Marie? Quel sera le destin de Marie des Poules ?
Du grand théatre. Cette pièce, très balzacienne, nous décrit une société de classes hypocrite et cruelle et on peut s'appeler George Sand et être néanmoins la digne représentante d'une classe fermée et condescendante. La pièce décrit un univers social paternaliste où les maitres ont tous les droits sur leur personnel.
L'interprétation des deux comédiens est magistrale ; c'est sans doute l'une des meilleures pièces de cette année 2021.
Musée Cernushi Collection Chih Lo Lo du 5 novembre 2021 au 6 mars 2022
Cette exposition exceptionnelle présente un ensemble de plus de cent chefs-d’œuvre de la peinture chinoise ancienne. Ces peintures et calligraphies, exposées en Europe pour la première fois, sont nées du pinceau des plus grands maîtres des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912).
Avant d’être offertes au musée d’art de Hong Kong en 2018, ces œuvres ont été patiemment rassemblées par le collectionneur Ho Iu-kwong (1907-2006) qui, selon la tradition chinoise, leur a donné le nom de Chih Lo Lou, "le pavillon de la félicité parfaite".
Trois siècles de peinture chinoise
Les œuvres de l’exposition Peindre hors du monde ont été créées à un moment clé de l’histoire de la Chine, entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIIIe siècle, une période marquée par une profonde rupture historique
qui se traduit par une alternance dynastique. Au cours de ces trois
siècles faits de grandeurs et de misères, les aspirations millénaires
des sages et des poètes à se retirer du monde pour vivre parmi les forêts et les montagnes prennent un sens nouveau sous le pinceau des peintres.
Qiu Ying (v. 1494 v. 1552) "L'éveil du dragon au printemps" Encre et couleur sur soie 119,4 cm x 54,5 cm
Jardins, paysages et quête de sagesse
Le genre du paysage exerce
un rôle majeur dans l’histoire de la peinture chinoise depuis la
dynastie des Song (960-1279). Sous les Ming, paysages et jardins sont
investis de nombreuses significations, reflets des pratiques
collectives, mais aussi des aspirations les plus personnelles. Ainsi,
les jardins du Sud de la Chine évoqués par les célèbres peintres de la dynastie Ming, comme Shen Zhou (1427-1509) ou Wen Zhengming (1470-1559),
présentent l’image poétique d’un idéal partagé par de nombreux lettrés
de leur temps. Au sein d’une vie principalement dédiée aux devoirs de
leurs charges administratives, certains entrevoient dans ces coins de
nature, des lieux où la quête de sagesse devient possible grâce à
l’étude et la méditation. D’autres décrivent, sous la forme de vastes paysages qui se déploient sur de longs rouleaux, les étapes de voyages accomplis en rêve.
Shen Zhou (1427 - 1509) "Le jeune Qian lisant" Encre et couleur sur papier 151 cm x 64,8 cm
La montagne, refuge et source d’inspiration
Pour ces lettrés, l'effondrement de la dynastie Ming et la conquête
de l’empire par les Mandchous sont des événements profondément
traumatisants. La prise de Pékin en 1644 et la fondation d’une nouvelle
dynastie sont suivies de quarante ans de résistance armée. Dans ce
contexte, nombreux sont ceux qui refusent de servir la nouvelle dynastie
Qing et s’isolent dans les montagnes. Renonçant à la carrière de
fonctionnaire et masquant leur identité, certains deviennent moines.
Ce sera le destin des peintres Shitao (1642-1707) et Bada Shanren (1626-1705),
membres de la famille impériale déchue, qui, en revêtant l’habit
monastique, ont fait des temples leur refuge et de la montagne leur
source d’inspiration.
La collection Chih Lo Lou au musée d’art de Hong Kong
Le musée d’art de Hong Kong conserve un peu plus de 7000
calligraphies et peintures chinoises. Parmi les plus précieuses d’entre
elles, figurent les œuvres de la collection Chih Lo Lou, données par le
défunt Ho Iu-kwong, collectionneur et philanthrope. La collection,
initiée dans les années 1950, a permis de préserver un patrimoine qui
semblait alors promis à la dispersion. Quelques décennies plus tard, ces œuvres ont rejoint les collections publiques du musée d’art de Hong Kong,
où elles ont été présentées à l’occasion de sa réouverture après
rénovation, en 2019. À la manière des anciens lettrés chinois, Ho
Iu-kwong a donné un surnom littéraire à sa collection puisque Chih Lo
Lou désigne « le pavillon de la félicité parfaite ». Ce nom évoque à la fois la félicité inséparable de la contemplation des chefs-d’œuvre, mais aussi celle qui naît de l’accomplissement d’une action généreuse.
THÉÂTRE CONTEMPORAIN de Jean-François Maurier et Rafael Batonnet, mise
en scène de Jean-François Maurier, avec Rafael Batonnet et Michael
Périé.
En partant de l’injonction Beckettienne « Essayer encore. Rater encore,
rater mieux », dans laquelle nous avons vu un programme d’action
hautement clownesque et burlesque, nous nous sommes lancés dans
l’exploration des vastes territoires du ratage plus ou moins programmé.
Avec Les Acharnistes, nous suivons le parcours de deux cabossés de la
vie, deux désœuvrés actifs et inventifs à leur manière, qui tentent
d’organiser leur désordre et de combler leur vide existentiel en mettant
à exécution des projets aussi dérisoires qu’inutiles, parfois mêmes
risqués.
Spectacle très original mais pas drôle ; certaines scènes sont un peu longues et répétitives.
Le Musée d'Art Moderne de Paris
organise, du 10 septembre 2021 au 9 janvier 2022, une exposition inédite
consacrée à Anni et Josef Albers, rassemblant plus de trois cent
cinquante œuvres (peintures, photographies, meubles, œuvres graphiques
et textiles) significatives du développement artistique des deux
artistes.
Au-delà de la présentation très complète de leurs créations
respectives, il s'agit de la première exposition en France dédiée au
couple formé par les deux artistes. C'est en effet ce lien intime et
très complice qui leur a permis, tout au long de leur vie, de se
soutenir, de se renforcer mutuellement, dans un dialogue permanent et
respectueux. Ils ont non seulement produit une œuvre considérée
aujourd'hui comme la base du modernisme, mais ont aussi imprégné toute
une nouvelle génération d'artistes de leurs valeurs éducatives.
Anni Albers (née Annelise Fleischmann, 1899-1994) et Josef Albers
(1888-1976) se rencontrent en 1922 au Bauhaus et se marient trois ans
plus tard. Ils partagent d’emblée la conviction que l’art peut
profondément transformer notre monde et doit être au cœur de
l’existence humaine : « Les œuvres d’art nous apprennent ce qu’est le
courage. Nous devons aller là où personne ne s’est aventuré avant
nous. » (Anni Albers)
Dès le début de leur travail, les deux artistes placent ainsi la
fonction de l’art au cœur de leur réflexion. Ils adhèrent non
seulement à la revalorisation de l’artisanat et aux atouts de la
production industrielle (Bauhaus) pour rendre possible la
démocratisation de l’art, mais ils estiment aussi que la création joue
un rôle essentiel dans l’éducation de chaque individu. Ils ne cessent
de démontrer, en tant qu’artistes mais aussi enseignants, l’impact
incommensurable de l’activité artistique sur la réalisation de soi et,
plus largement, sur la relation avec les autres. Forts de ces valeurs,
ils cherchent à amener leurs élèves vers une plus grande autonomie de
réflexion et à une prise de conscience de la subjectivité de la
perception. Selon eux, l’enseignement ne se réduit pas à transmettre
un savoir théorique déjà écrit mais consiste au contraire à
susciter constamment des interrogations nouvelles : d’abord par
l’observation sensible du monde – visuel et tactile –qui nous entoure ;
puis par la découverte empirique que comporte l’expérimentation
créatrice avec les matériaux à portée de main, sans préjuger de
leurs valeurs esthétiques. « Apprenez à voir et à ressentir la vie,
cultivez votre imagination, parce qu’il y a encore des merveilles dans
le monde, parce que la vie est un mystère et qu’elle le restera. Mais
soyons-en conscients. » (Josef Albers)
L’exposition s’ouvre sur deux œuvres emblématiques de chaque
artiste, illustrant d’emblée, tel un prologue, les valeurs formelles et
spirituelles qui relient le couple. Puis elle suit, de manière
chronologique, les différentes étapes de leur vie. Une première
section rassemble leurs productions, riches et variées, issues du
Bauhaus, de 1920 à 1933. Le départ du couple pour les États Unis en
1933 marque le début de la deuxième section, dédiée aux œuvres
réalisées au Black Mountain College. Puis deux autres temps forts de
la visite s’attachent à présenter une sélection pointue de Pictorial
Weavings de Anni et de Homages to the Square de Josef. Enfin, la
dernière partie de l’exposition est consacrée au travail graphique
d'Anni, initié avec Josef dans les années soixante et qu’elle va
poursuivre jusqu’à la fin de sa vie.
Une salle, spécifiquement dédiée à leurs rôles respectifs en
tant que professeurs, permet aux visiteurs, grâce à d’exceptionnels
films d’archives, de se glisser dans la peau des étudiants et de suivre
un cours « en direct ». Un grand nombre de documents (photographies,
lettres, carnets de notes, cartes postales, etc.), réunis avec l’aide
de la Fondation Josef et Anni Albers, permet également de
contextualiser le travail des deux artistes.
L'exposition est organisée en étroite collaboration avec The Josef and Anni Albers Foundation à Bethany, Connecticut.
Exposition très réussie et particulièrement fournie en œuvres des deux artistes. Les vidéos de Josefs Albers sont intéressantes pour comprendre la démarche de l'artiste qui était également comme sa femme professeur d'art.
SEUL-E EN SCÈNE de Jean-François Halin et Patrick Timsit, mise en scène Étienne Balasy, avec Patrick Timsit.
2015, triomphe au Rond-Point : Patrick Timsit fait honneur au "rire de
résistance" et ne recule devant aucun brûlot de la société – migrants,
néonazis ou handicapés... Il revient avec malice jouer les "cons de
service". Il fait rire avec tout ce qui fait mal. Il ne lâche pas ses
proies, en appétit toujours de ce qui pourrait déranger le plus. Enfant
d’Alger et d’une famille de maroquiniers, agent immobilier avant de
connaître le succès avec La Crise, Un Indien dans la ville, Pédale
douce, Le Cousin ou Stars 80, il écrit, réalise aussi. Regard social,
œil narquois, il se fait le trublion d’une société engluée dans un
politiquement correct plus visqueux que jamais, plonge dans les
marécages de la bien-pensance, et ça éclabousse, joyeusement, d’un rire
vaccin. Aujourd’hui, Patrick Timsit nous fait ses adieux. Il est le seul
à y croire.
TIMSIT comme on l'aime, drôle et caustique mais ce serait son public qui serait méchant (plutôt des quinquas et des sexagénaires). L'intro vidéo du spectacle est très drôle notamment les commentaires de Jérôme Commandeur.
TIMSIT nous donne 10 bonnes raisons de raccrocher, prétextes à des digressions. Est-ce vraiment le clap final ? l'avenir nous le dira mais avec les artistes on est jamais sûr de rien.
COMÉDIE DRAMATIQUE écrit et mis en scène par Stéphane Olivié-Bisson et
David Salles, décors d'Angelo Zamparutti, costumes de Marie Credou, avec
Delphine Baril, Stéphane Olivié-Bisson et David Salles.
Un voyage drôle et mouvementé au cœur du pouvoir! Que retiendra-t-on de
la Vème République? Est-ce qu’un homme providentiel ça existe? Si vous
aviez du pouvoir, beaucoup de pouvoir, quel type d’homme ou de femme
seriez-vous? De de Gaulle à Macron, en passant par Pompidou, Giscard
d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande, "Douce France" est
une fantaisie satirique qui s’inspire de faits historiques vérifiés et
recoupés. Cette traversée, nous la commençons en 1966 sous Charles de
Gaulle en compagnie de deux conseillers spéciaux du Président sur
lesquels le temps ne semble pas avoir de prise. Les règnes se succèdent
et eux ne bougent pas. Les Présidents sont les trains, eux sont la gare.
Très bonne pièce et très originale. On rit beaucoup et ceux qui s'intéressent à la politique et aux petites histoires de la politique seront ravis.
La pièce est rythmée et on ne s'ennuie à aucun moment. A voir absolument.
Depuis
une quinzaine d'années, le collectionnisme suscite un regain d'intérêt,
et est à l'origine de nombreuses études, expositions et publications.
Dans ce cadre, la collection Signac est un véritable cas d'école car
elle reflète le regard et les partis-pris d'un artiste particulièrement
actif sur la scène artistique de son temps. La collaboration avec les
archives Signac, qui conservent, outre la correspondance de l'artiste,
les carnets où il consignait ses achats, permet d'établir un recensement
précis des peintures, dessins et estampes qui lui ont appartenu.
Autodidacte, Signac apprend
son métier en regardant les œuvres des impressionnistes, en particulier
celles de Claude Monet, d'Edgar Degas, de Gustave Caillebotte ou
d'Armand Guillaumin qui pour la plpart figurent dans sa collection. Sa
première acquisition est un paysage de Paul Cézanne.
Issu d'une famille aisée sans être riche, Signac peut envisager de
réunir des œuvres importantes, mais se doit d'être réfléchi dans ses
choix. D'emblée, le rôle qu'il joue dans la fondation puis
l'organisation du Salon des artistes indépendants, dont il devient
président en 1908, le place au carrefour des différentes tendances de
l'avant-garde. S'il privilégie souvent les œuvres de ses amis
néo-impressionnistes, celles de Georges Seurat, de Camille Pissarro, de
Maximilien Luce ou d'Henri-Edmond Cross en particulier, il s'intéresse
aussi à celles des Nabis, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Ker-Xavier
Roussel, Maurice Denis et Félix Vallotton.
Parmi la génération suivante, sa passion de la couleur le conduit à
aimer les fauves, en particulier Kees Van Dongen, Henri Matisse, Charles
Camoin et Louis Valtat. Car l'auteur du traité D'Eugène Delacroix au
néo-impressionnisme indique d'emblée la filiation qui du
néo-impressionnisme mène au fauvisme. La collection réserve aussi
quelques surprises dont des œuvres moins attendues chez le chantre de la
couleur, comme un beau fusain d'Odilon Redon ou un tableau « un peu
lubrique » de Walter Sickert.
Quel exploit pour constituer une collection dispersée depuis des dizaines d'année ! il faut reconnaitre que Signac avait un certain flair.
Très belle exposition avec des toiles très connues, comme LE CIRQUE de Seurat.
COMÉDIE DE BOULEVARD de Marc Fayet, avec Alexandre Pesle, Capucine Anav, Emmanuelle Boidron, mise en scène Luq Hamett.
Philippe a une femme et une maîtresse, jusque-là tout va bien… Mais
lassées du traitement qu’il leur accorde, elles décident de goûter aux
plaisirs de l’autre. La femme veut être traitée comme une maîtresse et
la maîtresse comme une femme. C’est le Switch! A partir de cet instant,
Philippe va avoir une vie beaucoup plus compliquée...
Une pièce drôle sans prétention et sans prise de tête. C'est bien joué, on rit, on passe un bon moment.
Centre George Pompidou Du 20 octobre 2021 au 7 mars 2022
« Baselitz – La rétrospective » est la première exposition exhaustive
consacrée à Georg Baselitz, avec la complicité de l’artiste. Quelque six
décennies de création sont abordées selon un parcours chronologique qui
met en valeur les périodes les plus marquantes du travail de l’artiste
né en 1938.
Inclassable, oscillant entre figuration, abstraction et approche
conceptuelle, Baselitz dit peindre des images qui n’ont pas encore
existé, et exhumer ce qui a été rejeté dans le passé. Intiment liée au
vécu et à l’imaginaire de l’artiste, son œuvre puissante révèle son
interrogation concernant les possibilités de la représentation de ses
souvenirs, des variations des techniques et motifs traditionnels en
peinture, des formes esthétiques établies au fil de l’histoire de l’art,
ainsi que des formalismes dictés et véhiculés au sein des différents
régimes politiques et esthétiques des 20e et 21e siècles, démontrant la
complexité d’être artiste peintre dans l’Allemagne d’après-guerre.
Peinture et sculpteur difficilement accessible sans guide pour des explications. Une peinture torturée mais que le peintre ne la revendique pas comme telle. Les formats des tableaux sont impressionnants et les motifs variés car BASELITZ s'est souvent renouvelé.
COMÉDIE d'Arthur Conan Doyle, Christophe Delort, mise en scène par
Christophe Delort, avec, en alternance, Christophe Delort ou Emmanuel
Gasne ou Mathieu Davidson, Karim Wallet ou Henri Rizk ou Jean-Marc
Guillaume, Sidonie Groignet ou Aurélie Vigent ou Letti Laubie.
Parallèlement au succès du Mystère de la vallée de Boscombe, voici une
nouvelle adaptation interactive d’une aventure de Sherlock Holmes par
Christophe Delort! Sherlock et le docteur Watson enquêtent sur la
curieuse disparition d’un diamant d’exception dans une chambre d’hôtel…
Venez participer à cette enquête interactive à l’humour british. Tois
comédiens, dix personnages, une dinde !
Une première avec quelques imperfections plutôt drôles. C'est une pièce auquel participe également les spectateurs et ce qui crée une interaction amusante en fonction des propositions faites. Le comédien qui joue Sherlock Holmes est particulièrement à l'aise pour jongler entre texte et échanges avec les publics et ses deux autres partenaires. Au final, on rit et on passe un bon moment de théatre sans prétention.
COMÉDIE de Franck Kenny, mise en scène de Bruno Bachot, avec en
alternance Fabrice Fara, Florent Chesné, Franck Duarte, Rémi Viallet,
Jean-Romain Krynen et Gauthier Jeanbart.
Un véritable ami, c’est celui qui nous aide... même quand on vient de
tuer quelqu’un! Mais que se passe-t-il quand on essaie de vérifier?
Trois amis d’enfance vont passer une soirée explosive qui va mettre au
défi leur amitié et révéler certains secrets... inavouables! Et vous?
Jusqu’où iriez-vous par amitié ?
L'intrigue est sympa et les rebondissements sont réussis mais au final on rigole peu ; c'est un problème de mise en scène et de jeu des acteurs. Les prestations sont inégales tout au long de la pièce.