vendredi, décembre 31, 2021

Musée des arts forains

 53 avenue des Terroirs de France - Paris 12ième

Avec ses ressources de documentation et ses ateliers de restauration, le musée est un lieu de découverte et de préservation. Jean Paul Favand y déploie ses spectacles et ses collections sur une surface de 11 400m2 avec une attention toute particulière aux nouvelles technologies.

Le musée est féérique mais on ne sait pas trop si la visite permet de voir l'ensemble des collections. Mais ce qui est présenté est de très grande qualité et de nombreuses animations, notamment pour les enfants, permettent de faire revivre ces jeux anciens.








 

 

MARIE DES POULES GOUVERNANTE CHEZ GEORGE SAND

COMÉDIE DRAMATIQUE de Gérard Savoisien, mise en scène d'Arnaud Denis, décors de Catherine Bluwal, décor de Catherine Bluwal, avec Béatrice Agenin et Arnaud Denis. 

Lorsque, à onze ans, Marie Caillaud entre à Nohant au service de George Sand, elle ne sait pas encore qu’on l’appellera Marie des Poules, la servante qui va chercher les œufs au poulailler. Elle ne sait pas non plus qu’elle y apprendra à lire, à écrire, à jouer la comédie et à interpréter 35 pièces écrites par George Sand. Elle sait encore moins qu’elle éprouvera les souffrances d’un amour qui va la marquer à vie. Maurice, le fils de George, entretiendra avec elle une liaison qui perdurera pendant plusieurs années. Quelle sera l’attitude de George Sand ? De Maurice ? Les conventions sociales briseront-elles les espérances de Marie? Quel sera le destin de Marie des Poules ? 
 
Du grand théatre. Cette pièce, très balzacienne, nous décrit une société de classes hypocrite et cruelle et on peut s'appeler George Sand et être néanmoins la digne représentante d'une classe fermée et condescendante. La pièce décrit un univers social paternaliste où les maitres ont tous les droits sur leur personnel.
 
L'interprétation des deux comédiens est magistrale ; c'est sans doute l'une des meilleures pièces de cette année 2021.
 
31 rue de la Gaîté
75014 PARIS
M° Gaîté
Tél: 01 43 22 77 74
Web: www.theatremontparnasse.com

Jusqu'au 2/1/2022: du Mardi au Samedi à 19h00, le Dimanche à 17h30. Places de 54 à 18€. Durée 1h15.

jeudi, décembre 30, 2021

Peindre hors du monde, Moines et lettrés des dynasties Ming et Qing

Musée Cernushi
Collection Chih Lo Lo
du 5 novembre 2021 au 6 mars 2022

Cette exposition exceptionnelle présente un ensemble de plus de cent chefs-d’œuvre de la peinture chinoise ancienne. Ces peintures et calligraphies, exposées en Europe pour la première fois, sont nées du pinceau des plus grands maîtres des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912).

Avant d’être offertes au musée d’art de Hong Kong en 2018, ces œuvres ont été patiemment rassemblées par le collectionneur Ho Iu-kwong (1907-2006) qui, selon la tradition chinoise, leur a donné le nom de Chih Lo Lou, "le pavillon de la félicité parfaite".

Trois siècles de peinture chinoise

Les œuvres de l’exposition Peindre hors du monde ont été créées à un moment clé de l’histoire de la Chine, entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIIIe siècle, une période marquée par une profonde rupture historique qui se traduit par une alternance dynastique. Au cours de ces trois siècles faits de grandeurs et de misères, les aspirations millénaires des sages et des poètes à se retirer du monde pour vivre parmi les forêts et les montagnes prennent un sens nouveau sous le pinceau des peintres.

Qiu Ying (v. 1494 v. 1552) "L'éveil du dragon au printemps"
Encre et couleur sur soie
119,4 cm x 54,5 cm

Jardins, paysages et quête de sagesse

Le genre du paysage exerce un rôle majeur dans l’histoire de la peinture chinoise depuis la dynastie des Song (960-1279). Sous les Ming, paysages et jardins sont investis de nombreuses significations, reflets des pratiques collectives, mais aussi des aspirations les plus personnelles. Ainsi, les jardins du Sud de la Chine évoqués par les célèbres peintres de la dynastie Ming, comme Shen Zhou (1427-1509) ou Wen Zhengming (1470-1559), présentent l’image poétique d’un idéal partagé par de nombreux lettrés de leur temps. Au sein d’une vie principalement dédiée aux devoirs de leurs charges administratives, certains entrevoient dans ces coins de nature, des lieux où la quête de sagesse devient possible grâce à l’étude et la méditation. D’autres décrivent, sous la forme de vastes paysages qui se déploient sur de longs rouleaux, les étapes de voyages accomplis en rêve.

Shen Zhou (1427 - 1509) "Le jeune Qian lisant"
Encre et couleur sur papier
151 cm x 64,8 cm

La montagne, refuge et source d’inspiration

Pour ces lettrés, l'effondrement de la dynastie Ming et la conquête de l’empire par les Mandchous sont des événements profondément traumatisants. La prise de Pékin en 1644 et la fondation d’une nouvelle dynastie sont suivies de quarante ans de résistance armée. Dans ce contexte, nombreux sont ceux qui refusent de servir la nouvelle dynastie Qing et s’isolent dans les montagnes. Renonçant à la carrière de fonctionnaire et masquant leur identité, certains deviennent moines.

Ce sera le destin des peintres Shitao (1642-1707) et Bada Shanren (1626-1705), membres de la famille impériale déchue, qui, en revêtant l’habit monastique, ont fait des temples leur refuge et de la montagne leur source d’inspiration.

La collection Chih Lo Lou au musée d’art de Hong Kong

Le musée d’art de Hong Kong conserve un peu plus de 7000 calligraphies et peintures chinoises. Parmi les plus précieuses d’entre elles, figurent les œuvres de la collection Chih Lo Lou, données par le défunt Ho Iu-kwong, collectionneur et philanthrope. La collection, initiée dans les années 1950, a permis de préserver un patrimoine qui semblait alors promis à la dispersion. Quelques décennies plus tard, ces œuvres ont rejoint les collections publiques du musée d’art de Hong Kong, où elles ont été présentées à l’occasion de sa réouverture après rénovation, en 2019. À la manière des anciens lettrés chinois, Ho Iu-kwong a donné un surnom littéraire à sa collection puisque Chih Lo Lou désigne « le pavillon de la félicité parfaite ». Ce nom évoque à la fois la félicité inséparable de la contemplation des chefs-d’œuvre, mais aussi celle qui naît de l’accomplissement d’une action généreuse.

Photos du musée Cernushi







 

 

 

Les acharnistes

THÉÂTRE CONTEMPORAIN de Jean-François Maurier et Rafael Batonnet, mise en scène de Jean-François Maurier, avec Rafael Batonnet et Michael Périé. 

En partant de l’injonction Beckettienne « Essayer encore. Rater encore, rater mieux », dans laquelle nous avons vu un programme d’action hautement clownesque et burlesque, nous nous sommes lancés dans l’exploration des vastes territoires du ratage plus ou moins programmé. Avec Les Acharnistes, nous suivons le parcours de deux cabossés de la vie, deux désœuvrés actifs et inventifs à leur manière, qui tentent d’organiser leur désordre et de combler leur vide existentiel en mettant à exécution des projets aussi dérisoires qu’inutiles, parfois mêmes risqués.

Spectacle très original mais pas drôle ; certaines scènes sont un peu longues et répétitives.

53, rue Notre-Dame-des-Champs
75006 PARIS
M° Notre-Dame des Champs/Vavin
Tél: 01 45 44 57 34
Web: www.lucernaire.fr

Jusqu'au 2/1/2022: du Mardi au Samedi à 19h00, le Dimanche à 15h30. Places à 28€. Durée 1h10. 

mercredi, décembre 29, 2021

Anni et Josef Albers - L'art et la vie

Le Musée d'Art Moderne de Paris organise, du 10 septembre 2021 au 9 janvier 2022, une exposition inédite consacrée à Anni et Josef Albers, rassemblant plus de trois cent cinquante œuvres (peintures, photographies, meubles, œuvres graphiques et textiles) significatives du développement artistique des deux artistes.

Au-delà de la présentation très complète de leurs créations respectives, il s'agit de la première exposition en France dédiée au couple formé par les deux artistes. C'est en effet ce lien intime et très complice qui leur a permis, tout au long de leur vie, de se soutenir, de se renforcer mutuellement, dans un dialogue permanent et respectueux. Ils ont non seulement produit une œuvre considérée aujourd'hui comme la base du modernisme, mais ont aussi imprégné toute une nouvelle génération d'artistes de leurs valeurs éducatives.

Anni Albers (née Annelise Fleischmann, 1899-1994) et Josef Albers (1888-1976) se rencontrent en 1922 au Bauhaus et se marient trois ans plus tard. Ils partagent d’emblée la conviction que l’art peut profondément transformer notre monde et doit être au cœur de l’existence humaine : « Les œuvres d’art nous apprennent ce qu’est le courage. Nous devons aller là où personne ne s’est aventuré avant nous. » (Anni Albers)

Dès le début de leur travail, les deux artistes placent ainsi la fonction de l’art au cœur de leur réflexion. Ils adhèrent non seulement à la revalorisation de l’artisanat et aux atouts de la production industrielle (Bauhaus) pour rendre possible la démocratisation de l’art, mais ils estiment aussi que la création joue un rôle essentiel dans l’éducation de chaque individu. Ils ne cessent de démontrer, en tant qu’artistes mais aussi enseignants, l’impact incommensurable de l’activité artistique sur la réalisation de soi et, plus largement, sur la relation avec les autres. Forts de ces valeurs, ils cherchent à amener leurs élèves vers une plus grande autonomie de réflexion et à une prise de conscience de la subjectivité de la perception. Selon eux, l’enseignement ne se réduit pas à transmettre un savoir théorique déjà écrit mais consiste au contraire à susciter constamment des interrogations nouvelles : d’abord par l’observation sensible du monde – visuel et tactile –qui nous entoure ; puis par la découverte empirique que comporte l’expérimentation créatrice avec les matériaux à portée de main, sans préjuger de leurs valeurs esthétiques. « Apprenez à voir et à ressentir la vie, cultivez votre imagination, parce qu’il y a encore des merveilles dans le monde, parce que la vie est un mystère et qu’elle le restera. Mais soyons-en conscients. » (Josef Albers)

L’exposition s’ouvre sur deux œuvres emblématiques de chaque artiste, illustrant d’emblée, tel un prologue, les valeurs formelles et spirituelles qui relient le couple. Puis elle suit, de manière chronologique, les différentes étapes de leur vie. Une première section rassemble leurs productions, riches et variées, issues du Bauhaus, de 1920 à 1933. Le départ du couple pour les États Unis en 1933 marque le début de la deuxième section, dédiée aux œuvres réalisées au Black Mountain College. Puis deux autres temps forts de la visite s’attachent à présenter une sélection pointue de Pictorial Weavings de Anni et de Homages to the Square de Josef. Enfin, la dernière partie de l’exposition est consacrée au travail graphique d'Anni, initié avec Josef dans les années soixante et qu’elle va poursuivre jusqu’à la fin de sa vie.

Une salle, spécifiquement dédiée à leurs rôles respectifs en tant que professeurs, permet aux visiteurs, grâce à d’exceptionnels films d’archives, de se glisser dans la peau des étudiants et de suivre un cours « en direct ». Un grand nombre de documents (photographies, lettres, carnets de notes, cartes postales, etc.), réunis avec l’aide de la Fondation Josef et Anni Albers, permet également de contextualiser le travail des deux artistes.

L'exposition est organisée en étroite collaboration avec The Josef and Anni Albers Foundation à Bethany, Connecticut.

Exposition très réussie et particulièrement fournie en œuvres des deux artistes. Les vidéos de Josefs Albers sont intéressantes pour comprendre la démarche de l'artiste qui était également comme sa femme professeur d'art.

PATRICK TIMSIT - Adieu... Peut-être. Merci... C'est sûr.

SEUL-E EN SCÈNE de Jean-François Halin et Patrick Timsit, mise en scène Étienne Balasy, avec Patrick Timsit.

2015, triomphe au Rond-Point : Patrick Timsit fait honneur au "rire de résistance" et ne recule devant aucun brûlot de la société – migrants, néonazis ou handicapés... Il revient avec malice jouer les "cons de service". Il fait rire avec tout ce qui fait mal. Il ne lâche pas ses proies, en appétit toujours de ce qui pourrait déranger le plus. Enfant d’Alger et d’une famille de maroquiniers, agent immobilier avant de connaître le succès avec La Crise, Un Indien dans la ville, Pédale douce, Le Cousin ou Stars 80, il écrit, réalise aussi. Regard social, œil narquois, il se fait le trublion d’une société engluée dans un politiquement correct plus visqueux que jamais, plonge dans les marécages de la bien-pensance, et ça éclabousse, joyeusement, d’un rire vaccin. Aujourd’hui, Patrick Timsit nous fait ses adieux. Il est le seul à y croire. 

TIMSIT comme on l'aime, drôle et caustique mais ce serait son public qui serait méchant (plutôt des quinquas et des sexagénaires). L'intro vidéo du spectacle est très drôle notamment les commentaires de Jérôme Commandeur. 

TIMSIT nous donne 10 bonnes raisons de raccrocher, prétextes à des digressions. Est-ce vraiment le clap final ? l'avenir nous le dira mais avec les artistes on est jamais sûr de rien.


2 bis, avenue Franklin-Roosevelt
75008 PARIS
M° Franklin Roosevelt / Champs-Élysées
Tél: 01 44 95 98 21
Web: www.theatredurondpoint.fr

Jusqu'au 31/12: du Mardi au Samedi à 21h00, le Dimanche à 15h00. Places de 38 à 14€. Durée 1h30. 

samedi, décembre 18, 2021

Douce France

COMÉDIE DRAMATIQUE écrit et mis en scène par Stéphane Olivié-Bisson et David Salles, décors d'Angelo Zamparutti, costumes de Marie Credou, avec Delphine Baril, Stéphane Olivié-Bisson et David Salles. 

Un voyage drôle et mouvementé au cœur du pouvoir! Que retiendra-t-on de la Vème République? Est-ce qu’un homme providentiel ça existe? Si vous aviez du pouvoir, beaucoup de pouvoir, quel type d’homme ou de femme seriez-vous? De de Gaulle à Macron, en passant par Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande, "Douce France" est une fantaisie satirique qui s’inspire de faits historiques vérifiés et recoupés. Cette traversée, nous la commençons en 1966 sous Charles de Gaulle en compagnie de deux conseillers spéciaux du Président sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prise. Les règnes se succèdent et eux ne bougent pas. Les Présidents sont les trains, eux sont la gare.
 
Très bonne pièce et très originale. On rit beaucoup et ceux qui s'intéressent à la politique et aux petites histoires de la politique seront ravis. 

La pièce est rythmée et on ne s'ennuie à aucun moment. A voir absolument.
 
64 rue du Rocher
75008 PARIS
M° Europe/Villiers
Tél: 01 45 22 08 40
Web: www.theatretristanbernard.fr

Jusqu'au 31/12: du Mardi au Samedi à 21h00. Places de 38 à 20€. Durée 1h50.

dimanche, décembre 12, 2021

Signac, collectionneur

Musée d'Orsay
Exposition jusqu'au 13 février 2022 

 

Kees van Dongen (1877-1968), Modjesko, Soprano Singer (1908)
Digital image, ADAGP, Paris, 2021 ©The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence / Digital image

Depuis une quinzaine d'années, le collectionnisme suscite un regain d'intérêt, et est à l'origine de nombreuses études, expositions et publications. Dans ce cadre, la collection Signac est un véritable cas d'école car elle reflète le regard et les partis-pris d'un artiste particulièrement actif sur la scène artistique de son temps. La collaboration avec les archives Signac, qui conservent, outre la correspondance de l'artiste, les carnets où il consignait ses achats, permet d'établir un recensement précis des peintures, dessins et estampes qui lui ont appartenu.

Autodidacte, Signac apprend son métier en regardant les œuvres des impressionnistes, en particulier celles de Claude Monet, d'Edgar Degas, de Gustave Caillebotte ou d'Armand Guillaumin qui pour la plpart figurent dans sa collection. Sa première acquisition est un paysage de Paul Cézanne.

Issu d'une famille aisée sans être riche, Signac peut envisager de réunir des œuvres importantes, mais se doit d'être réfléchi dans ses choix. D'emblée, le rôle qu'il joue dans la fondation puis l'organisation du Salon des artistes indépendants, dont il devient président en 1908, le place au carrefour des différentes tendances de l'avant-garde. S'il privilégie souvent les œuvres de ses amis néo-impressionnistes, celles de Georges Seurat, de Camille Pissarro, de Maximilien Luce ou d'Henri-Edmond Cross en particulier, il s'intéresse aussi à celles des Nabis, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Maurice Denis et Félix Vallotton.

Parmi la génération suivante, sa passion de la couleur le conduit à aimer les fauves, en particulier Kees Van Dongen, Henri Matisse, Charles Camoin et Louis Valtat. Car l'auteur du traité D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme indique d'emblée la filiation qui du néo-impressionnisme mène au fauvisme. La collection réserve aussi quelques surprises dont des œuvres moins attendues chez le chantre de la couleur, comme un beau fusain d'Odilon Redon ou un tableau « un peu lubrique » de Walter Sickert.

Quel exploit pour constituer une collection dispersée depuis des dizaines d'année ! il faut reconnaitre que Signac avait un certain flair. 

Très belle exposition avec des toiles très connues, comme LE CIRQUE de Seurat.

samedi, décembre 11, 2021

Le switch

COMÉDIE DE BOULEVARD de Marc Fayet, avec Alexandre Pesle, Capucine Anav, Emmanuelle Boidron, mise en scène Luq Hamett. 


Philippe a une femme et une maîtresse, jusque-là tout va bien… Mais lassées du traitement qu’il leur accorde, elles décident de goûter aux plaisirs de l’autre. La femme veut être traitée comme une maîtresse et la maîtresse comme une femme. C’est le Switch! A partir de cet instant, Philippe va avoir une vie beaucoup plus compliquée...  

Une pièce drôle sans prétention et sans prise de tête. C'est bien joué, on rit, on passe un bon moment.

58, boulevard Edgar-Quinet
75014 PARIS
M° Edgar Quinet
Tél: 01 42 79 97 97
Web: www.theatre-edgar.com

Jusqu'au 15/1/2022: du Mardi au Samedi à 19h ou 21h, et le Samedi à 17h ou le Dimanche à 17h30, selon les semaines. Places de 37 à 23€. Durée 1h20.

samedi, décembre 04, 2021

BASELITZ - La rétrospective

Centre George Pompidou
Du 20 octobre 2021 au 7 mars 2022


« Baselitz – La rétrospective » est la première exposition exhaustive consacrée à Georg Baselitz, avec la complicité de l’artiste. Quelque six décennies de création sont abordées selon un parcours chronologique qui met en valeur les périodes les plus marquantes du travail de l’artiste né en 1938.

Inclassable, oscillant entre figuration, abstraction et approche conceptuelle, Baselitz dit peindre des images qui n’ont pas encore existé, et exhumer ce qui a été rejeté dans le passé. Intiment liée au vécu et à l’imaginaire de l’artiste, son œuvre puissante révèle son interrogation concernant les possibilités de la représentation de ses souvenirs, des variations des techniques et motifs traditionnels en peinture, des formes esthétiques établies au fil de l’histoire de l’art, ainsi que des formalismes dictés et véhiculés au sein des différents régimes politiques et esthétiques des 20e et 21e siècles, démontrant la complexité d’être artiste peintre dans l’Allemagne d’après-guerre. 

Peinture et sculpteur difficilement accessible sans guide pour des explications. Une peinture torturée mais que le peintre ne la revendique pas comme telle. Les formats des tableaux sont impressionnants et les motifs variés car BASELITZ s'est souvent renouvelé.

SHERLOCK HOLMES ET L'AVENTURE DU DIAMANT BLEU

COMÉDIE d'Arthur Conan Doyle, Christophe Delort, mise en scène par Christophe Delort, avec, en alternance, Christophe Delort ou Emmanuel Gasne ou Mathieu Davidson, Karim Wallet ou Henri Rizk ou Jean-Marc Guillaume, Sidonie Groignet ou Aurélie Vigent ou Letti Laubie. 

Parallèlement au succès du Mystère de la vallée de Boscombe, voici une nouvelle adaptation interactive d’une aventure de Sherlock Holmes par Christophe Delort! Sherlock et le docteur Watson enquêtent sur la curieuse disparition d’un diamant d’exception dans une chambre d’hôtel… Venez participer à cette enquête interactive à l’humour british. Tois comédiens, dix personnages, une dinde !

Une première avec quelques imperfections plutôt drôles. C'est une pièce auquel participe également les spectateurs et ce qui crée une interaction amusante en fonction des propositions faites. Le comédien qui joue Sherlock Holmes est particulièrement à l'aise pour jongler entre texte et échanges avec les publics et ses deux autres partenaires. Au final, on rit et on passe un bon moment de théatre sans prétention.

GRAND POINT VIRGULE

8 bis rue de l'Arrivée
75015 PARIS
M° Montparnasse
Tél: 01 42 78 67 03
Web: www.legrandpointvirgule.com

Du 3/12 au 18/12: le Vendredi à 19h00, le Samedi à 16h00. Du 28/12 au 30/12: du Mardi au Jeudi à 19h00. Places à 30€. Durée 1h30.

vendredi, décembre 03, 2021

Petits crimes entre amis

COMÉDIE de Franck Kenny, mise en scène de Bruno Bachot, avec en alternance Fabrice Fara, Florent Chesné, Franck Duarte, Rémi Viallet, Jean-Romain Krynen et Gauthier Jeanbart. 

 

 

Un véritable ami, c’est celui qui nous aide... même quand on vient de tuer quelqu’un! Mais que se passe-t-il quand on essaie de vérifier? Trois amis d’enfance vont passer une soirée explosive qui va mettre au défi leur amitié et révéler certains secrets... inavouables! Et vous? Jusqu’où iriez-vous par amitié ? 

L'intrigue est sympa et les rebondissements sont réussis mais au final on rigole peu ; c'est un problème de mise en scène et de jeu des acteurs. Les prestations sont inégales tout au long de la pièce.

Dommage...

29 rue Dunkerque
75010 PARIS
M° Gare du nord
Tél: 01 85 08 09 50
Web: www.theatrelaboussole.com

usqu'au 15/1/2022: du Mardi au Samedi à 21h30. Matinée le Samedi à 18h00. Places à 24€. Durée 1h20. 

Julie Manet, la mémoire impressionniste

Musée Marmottan du 19 octobre 2021 au 20 mars 2022 Le musée Marmottan Monet organise la première exposition jamais consacrée à Julie Manet,...