Au Canada, des étudiants réclament la suppression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de « s'approprier » la culture indienne. Aux États-Unis, des étudiants s'offusquent aux moindres contradictions, qu'ils considèrent comme des « micro-agressions », exigent des safe spaces, dans lesquels on apprend à fuir le débat et l'altérité. La France elle-même n’y échappe pas, où des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes !
Ce livre propose une autre voie, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage, tout en continuant à penser et à se parler.
Passionnant ! on comprend que la gauche n'est pas prêt de revenir au pouvoir et que des syndicats étudiants et de salariés, particulièrement l'Unef et Sud Solidaires se fourvoient dans des théories nauséabondes.
Caroline Fourest nous décrit un monde où les imbéciles prennent le pouvoir des idées, c'est à la fois pathétique et inquiétant car cela alimente le vote d'extrême droite ; on comprend également mieux pourquoi Trump a autant d'électeurs.
L'université française semble déjà contaminée de l'intérieur par cette nouvelle forme de fascisme.