De Jean de MaillardEditions Folio actuel - 8,90€
L'auteur, procureur, est un spécialiste de la criminalité financière.
Du schéma de Ponzi à l'affaire Madoff, ce livre retrace l'histoire de la finance et de ses dérives criminelles. Quoique la criminalité financière soit de faible intensité (a contrario, la criminalité mafieuse est de forte intensité parce que violente), les conséquences sont de plus grande ampleur pour les sociétés.
La dérégulation des marchés au début des années 80 a permis aux banques de se lancer dans des opérations de spéculation déconnectées de l'économie réelle avec pour objectifs des profits à très court terme et au final une succession de krachs financiers puis des crises économiques.
L'auteur reproche aux États leur manque d'actions face à la dictature des spéculateurs dont les pertes sont financées par de l'argent publics. L'incurie des États pour résoudre les causes de ces crises à répétition laisse pantois. Les banquiers ont pris le pouvoir et les démocraties occidentales sont dans l'incapacité de mettre en place une régulation efficace à l'échelle mondiale. Après s'être attaquées aux plus pauvres (crise des subprimes aux USA), les banquiers ont trouvé de nouvelles victimes à spolier : les classes moyennes.
Parallèlement à l'analyse des crises, l'auteur essaie de dresser un portrait sociologique de ces criminels en col blanc. Finalement ces criminels ne se différencie pas des criminels traditionnels : l’appât du gain, le faible risque d'être pris et condamné, l'absence de scrupules.
La dérégulation des marchés au début des années 80 a permis aux banques de se lancer dans des opérations de spéculation déconnectées de l'économie réelle avec pour objectifs des profits à très court terme et au final une succession de krachs financiers puis des crises économiques.
L'auteur reproche aux États leur manque d'actions face à la dictature des spéculateurs dont les pertes sont financées par de l'argent publics. L'incurie des États pour résoudre les causes de ces crises à répétition laisse pantois. Les banquiers ont pris le pouvoir et les démocraties occidentales sont dans l'incapacité de mettre en place une régulation efficace à l'échelle mondiale. Après s'être attaquées aux plus pauvres (crise des subprimes aux USA), les banquiers ont trouvé de nouvelles victimes à spolier : les classes moyennes.
Parallèlement à l'analyse des crises, l'auteur essaie de dresser un portrait sociologique de ces criminels en col blanc. Finalement ces criminels ne se différencie pas des criminels traditionnels : l’appât du gain, le faible risque d'être pris et condamné, l'absence de scrupules.
