Au Grand Palais
du 16 octobre 2019 au 10 février 2020
Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique.
Né en 1541 en Crète, Domenico Theotokopoulos, dit El Greco, fait son
premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa
formation à Venise puis à Rome.
C’est cependant en Espagne que son art s’épanouit et s’implante
durablement à partir de la décennie 1570. Attiré par les mirifiques
promesses du chantier de l’Escorial, l’artiste importe dans la péninsule
la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de
Michel-Ange. Cette éloquente synthèse, originale mais cohérente par
rapport à sa trajectoire, donne à Greco, mort quatre ans après Caravage,
une place particulière dans l’histoire de la peinture : celle du
dernier grand maître de la Renaissance et du premier grand peintre du
Siècle d’Or.
Ce sont les avant-gardes européennes qui, au tournant des XIXe et XXe
siècles, redécouvrent Greco, éblouis par son œuvre à la fois fougueuse
et électrique, inscrivant son nom à côté du leur dans le grand livre
naissant de la modernité.
La peinture de GRECO ne laisse pas indifférente, on aime ou on n'aime pas.