Après le règne de « l’auguste Empereur »
Qin Shi Huangdi (221-207 av. J.-C.), les souverains de la dynastie Han
(-206 av. J.-C. / 220 ap. J.-C.) trouvent les bases d’un empire unifié.
Pendant près de quatre siècles, ils
l’affermiront et élargiront un territoire allant des confins de la
steppe au nord de la péninsule indochinoise en s’appuyant sur une
administration hiérarchisée, une économie agricole et une diplomatie
favorisant les alliances lointaines et les échanges, notamment par la
route de la soie.
Depuis près de quarante ans, les
découvertes de premier ordre, révélant la richesse de l’art et de la
culture de l’époque des Han n’ont cessé de se multiplier, renouvelant
sans cesse l’archéologie chinoise. Ces oeuvres, appartenant
principalement à la sphère funéraire évoquent l’art de vivre
aristocratique aussi bien que les activités quotidiennes ; elles sont
d’un humanisme saisissant et témoignent aussi des conceptions de
l’au-delà prévalant durant ces quatre siècles.
Sauf à être un passionné, on ne sort pas enthousiasmé par cette exposition ; à l'exception de deux ou trois objets spectaculaires, les autres ont sans aucun doute une grande valeur historique mais ne suscitent pas un attrait particulier.