Pavillon de l'Arsenal
Comment le climat, les épidémies et l’énergie ont façonné la ville
Exposition présentée jusqu'au 19 septembre 2021
L’exposition
propose un triple parcours chronologique : une histoire inédite de
l’architecture et des villes fondée sur les causes naturelles,
énergétiques ou sanitaires, l’évolution des matériaux de construction
mais également l’évolution, au travers d’objets échelle 1, des énergies
et des techniques d’éclairage. Cette nouvelle approche, que l’on
pourrait qualifier d’objective, rapproche les époques et tisse des
liens inattendus. La blancheur séculaire des toits de Shibām au Yemen
résonnent avec le projet de la modernité, l’invention des arts
décoratifs avec les rideaux thermiques actuels, les dômes avec la
ventilation des HBM… L’ensemble fait émerger les fondements réels des
formes, des matières et des aménagements nécessaire pour vivre, stocker,
rafraichir, protéger, ventiler, soigner…
L’exposition et
l’ouvrage qui l’accompagne mettent en lumière les conditions naturelles,
physiques, biologiques ou climatiques, de la préhistoire à nos jours,
afin de comprendre comment affronter les défis environnementaux majeurs
de notre siècle et mieux construire demain face à l’urgence climatique
et aux nouveaux défis sanitaires.
L’histoire de l’architecture et de la ville,
telle que nous la connaissons depuis la seconde moitié du XXe siècle, a
le plus souvent été relue sous les prismes politique, social et
culturel, oubliant les raisons physiques, climatiques ou sanitaires qui
l’ont pourtant fondée, de l’aménagement urbain à la forme des bâtiments.
L’architecture
naît de la nécessité de créer un climat pour maintenir notre
température corporelle à 37 °C, élevant des toits et des murs pour se
mettre à l’abri du froid ou de la chaleur du soleil. À l’origine, la
ville s’invente comme un grenier pour stocker et protéger les céréales.
Les premières architectures sont le reflet de l’énergie humaine
disponible. La peur de l’air stagnant engendre les grands dômes de la
Renaissance pour ventiler les miasmes. L’épidémie mondiale decholéra qui débute en 1816 engage les grandes transformations urbaines du XIXe siècle.
L’usage de la chaux blanche qui parcourt toute la modernité est avant
tout hygiéniste. Plus récemment, le pétrole permet de développer des
villes dans le désert... et aujourd’hui le CO2 refonde la discipline architecturale sur elle-même.
L’exposition
propose un triple parcours chronologique : une histoire inédite de
l’architecture et des villes fondée sur les causes naturelles,
énergétiques ou sanitaires, l’évolution des matériaux de construction
mais également l’évolution, au travers d’objets échelle 1, des énergies
et des techniques d’éclairage. Cette nouvelle approche, que l’on
pourrait qualifier d’objective, rapproche les époques et tisse des
liens inattendus. La blancheur séculaire des toits de Shibām au Yemen
résonnent avec le projet de la modernité, l’invention des arts
décoratifs avec les rideaux thermiques actuels, les dômes avec la
ventilation des HBM… L’ensemble fait émerger les fondements réels des
formes, des matières et des aménagements nécessaire pour vivre, stocker,
rafraichir, protéger, ventiler, soigner…
L’exposition et
l’ouvrage qui l’accompagne mettent en lumière les conditions naturelles,
physiques, biologiques ou climatiques, de la préhistoire à nos jours,
afin de comprendre comment affronter les défis environnementaux majeurs
de notre siècle et mieux construire demain face à l’urgence climatique
et aux nouveaux défis sanitaires.
Exposition très intéressante qui explique que les choix architecturaux au cours des siècles ne sont pas dissociables des facteurs humains, sociaux et environnementaux.
Informations
Entrée libre
Réouverture le 26 mai 2021
Jusqu'au 19 septembre 2021
Exposition créée par le Pavillon de l'Arsenal
Sous la direction de Philippe Rahm, architecte, docteur en architecture